





La sédentarité prolonge les postures immobiles et favorise l’apparition de Troubles musculo‑squelettiques (TMS) : en France, plus de 50 % des hommes actifs et près de 60 % des femmes déclarent avoir souffert de TMS au cours des 12 derniers mois.
Ces douleurs (dos, épaules, poignets) sont fortement liées au temps passé assis devant un ordinateur. Sans intervention, les entreprises accumulent absentéisme, perte de productivité et coûts cachés : selon l’Académie nationale de médecine la sédentarité coûte plus de 17 milliards €/an en France.
Les recommandations officielles, notamment celles de l’ANSES et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), conseillent de se lever et bouger quelques minutes toutes les 30 minutes de position assise. Des études montrent qu’une pause de 5 minutes de marche toutes les demi-heures améliore déjà la circulation, la glycémie et la concentration.
Mais nous savons que ce rythme est difficile à tenir dans la réalité du travail. Chez MoveBreak, nous proposons donc une approche progressive : 2 micro-pauses de 2 minutes par jour pour commencer — un format simple et réaliste pour ancrer de nouvelles habitudes.
Chaque entreprise peut ensuite personnaliser la fréquence et les horaires de ces pauses, et chaque collaborateur peut ajuster Noa à son rythme : ajouter, supprimer ou déplacer des pauses selon ses besoins.
L’objectif n’est pas la perfection, mais de réintroduire du mouvement là où la sédentarité s’installe — un petit pas, plusieurs fois par jour.
Les TMS sont à l’origine d’un très grand nombre d’arrêts maladie : par exemple, les lombalgies représentent 20 % des accidents du travail et 30 % des arrêts de plus de 6 mois.
Plus largement, l’absentéisme global d’une entreprise coûte environ 3 500 €/salarié/an dans le privé, et jusqu’à 108 milliards € pour l’économie française.
En clair : ne pas agir sur la posture, le mouvement et la récupération, c’est accepter des pertes directes (arrêts, remplacements) et indirectes (productivité, qualité, turnover).
La plupart des solutions de sport en entreprises visent à réduire l’inactivité physique en incitant les collaborateurs à bouger en dehors du travail, via des séances de sport ou des abonnements sportifs co-financés.
Mais la sédentarité, elle, se crée pendant le travail, surtout dans les métiers tertiaires : assis 7 à 9 heures par jour, les salariés adoptent des postures prolongées qui entraînent TMS, raideurs et fatigue chronique.
MoveBreak agit directement là où la sédentarité s’installe — au bureau, devant l’écran. Avec Noa, notre assistant digital intégré à Teams et Slack, nous aidons les collaborateurs à bouger, relâcher la pression et améliorer leur posture en seulement 4 minutes par jour (ou plus), grâce à un format micro-learning et des micro-pauses bien-être guidées.
C’est une approche préventive, ancrée dans le quotidien, qui complète et renforce les dispositifs de sport ou de QVT existants, en transformant les habitudes de travail elles-mêmes.
Prenons un exemple simple : 4 000 salariés avec 10 jours d’absence moyenne par an, ce qui est une estimation basse, car dans le secteur tertiaire, la moyenne réelle dépasse souvent 24 jours par an.
Cela représente 40 000 jours d’absence.
Avec un coût de 60 € par jour d'absence (ce qui est aussi très sous-estimé), cela équivaut à 2 400 000 € de coût direct annuel pour l’entreprise.En comparaison, MoveBreak coûte 1 € par collaborateur/mois, soit 48 000 € par an pour 4 000 salariés.
Une réduction très modeste de 5 % du taux d’absentéisme permettrait déjà une économie directe d’environ 120 000 €, soit un ROI de plus de 70 000 € dès la première année.
Ces chiffres montrent qu’agir sur la prévention des TMS et de la sédentarité au poste de travail n’est pas seulement bénéfique pour la santé des collaborateurs mais c’est aussi une décision économiquement rationnelle et rentable sur le long terme.